Dans ces poèmes des XIe/XIIIe siècles, la souffrance amoureuse est chantée sous ses formes connues : absence de l’être aimé ; abandon ; mépris et dédain ; coquetterie excessive ; et enfin la mort – le martyre d’amour –, en raison de l’excès de douleur ! Il se dégage de cette inspiration une atmosphère, un charme, presque un exotisme avant la lettre, pour le lecteur d’aujourd’hui, le tout soutenu par une langue brillante et agile, par un sourire sous-jacent, ou un humour nostalgique.
Choisis, présentés et traduits de l’espagnol par Michel Host.