D’une écriture à la fois lyrique et cruelle, Christine Payeux s’attache à cerner les ambiguïtés de la relation père-fille, ce mélange de vénération muette et d’indifférence, d’élans et d’amour déçu. Ce qui s’écrit puissamment ici, c’est la douleur secrète des filles, leur difficile accession à l’âge de femme et à son parfum de liberté.