Jean-Claude Pirotte
Né à Namur en 1939, Jean-Claude Pirotte passe son enfance en Wallonie. Avocat, il est radié en 1975 du barreau pour avoir favorisé la tentative d'évasion d'un de ses clients, délit qu'il nie avoir commis. Il s'enfuit alors en France et y entame une vie plus ou moins vagabonde, consacrée à la littérature, à la poésie et à la peinture. Il a publié une cinquantaine de livres, des articles, des poèmes et des préfaces. Il a dirigé la collection Lettres du Cabardès aux éditions Le temps qu'il fait, puis L'Usage des jours à La Table Ronde.
Grand lecteur, d’une vaste érudition, il est l’admirateur d'André Dhôtel, Georges Bernanos, Georges Rodenbach ou Jacques Chardonne. Proche de Jean-Edern Hallier, il figure dans les années 1980-1990 un personnage relativement médiatique de la scène littéraire française.
Son œuvre, originale et raffinée, a été couronnée par de nombreux prix littéraires, parmi lesquels le prix Alexandre-Vialatte en 1996 pour Un voyage en automne, le prix Marguerite-Duras pour Autres arpents, le prix Valéry-Larbaud 2002 pour Ange Vincent, le prix des Deux-Magots 2006 pour son roman Une adolescence en Gueldre, le prix Apollinaire 2011 pour Cette âme perdue et Autres séjours et le grand prix de poésie de l'Académie française en 2012. Jean-Claude Pirotte est mort à Namur en 2014.