L’incendie de l’entrepôt des Belles Lettres aurait pu mettre un terme à l’aventure des éditions de l’Escampette si un grand mouvement de solidarité n’avait permis sa renaissance.
C’est paradoxal, mais l’incendie des entrepôt de Belles Lettres qui a détruit 80% de la production des éditions l’Escampette a en réalité donné un nouvel élan à son créateur, Claude Rouquet. « Je suis un peu gêné, dit l’éditeur bordelais, car je sais que d’autres éditeurs distribués par les Belles Lettres ne s’en sortent pas aussi bien, mais je dois reconnaître que les réactions de solidarité reçues après l’incendie ont été une surprise de taille et m’ont convaincu, j’en avais besoin, que l’on comptait sur moi et qu’il fallait continuer. » […]